Guillaume Perez / Ville de Lyon

Ôter le superflu, ne laisser que l’essentiel ; amener vers l’abstraction une situation existante ; construire et déconstruire des formes liées à l’espace et à l’idée de temps, sont autant de modalités du travail de Guillaume Perez. Les tensions entre les plans, les couleurs ou la relation entre motifs et espace constituent la dynamique d’une pratique picturale et contextuelle. La peinture comme un objet, et aussi comme une forme, une surface, une matière. Une tentative d’en traiter le support, l’histoire, le langage et les paramètres… Dans ce processus, les matériaux revêtent une grande importance : parfois trouvés, souvent usés, ils sont soigneusement choisis pour leur potentiel en tant que surface. Les dispositifs d’accrochages, toujours visibles, viennent rappeler la matérialité du tableau. Les œuvres sont des fragments, des morceaux hétérogènes, qui passent par l’atelier et qu’il faudra réadapter à chaque nouvel environnement, conjuguant une réflexion sur la pratique de la peinture, de son statut, à une volonté de révéler l’espace qui l'entoure.